Andrej Babiš lavé de tous soupçons

 

Les accusations de collaboration avec la police communiste qui pesaient contre le ministre des Finances ont été définitivement rejetées par le tribunal de Bratislava.

Un peu plus d'un après un premier procès, le ministre des Finances et leader du mouvement ANO Andrej Babiš a vu les soupçons de collaboration avec la police secrète communiste (StB) définitivement lavés. Le tribunal a confirmé hier le jugement qu'il a rendu en première instance l'an dernier.

Le ministre des Finances était accusé d'avoir collaboré volontairement aux activités de la StB, d'après des documents officiels conservés à l'Institut de mémoire de la nation slovaque (Slovenský ústav paměti národa, ÚPN). Andrej Babiš a déposé plainte en 2012 pour voir supprimer son nom de la liste des agents de la StB.

Babiš avait été nommé dans les documents officiels par un agent nommé Július Šuman, qui assurait avoir recruté l'homme le plus riche du pays. Celui-ci a reconnu avoir été en contact avec la StB à partir de 1980, date à laquelle il a commencé à être membre du parti communiste et par ce biais a pu travailler pour l'entreprise Petrimex en étant chargé du commerce extérieur. La décision du tribunal de Bratislava, sans appel, n'a pas été commentée, ni par Babiš, ni par d'autres politiciens.

Photo : Andrej Babiš/Facebook