La croissance économique tchèque ralentit

Si l'économie se porte toujours bien, la croissance montre des signes de ralentissement.

Le troisième trimestre de l'année a vu le PIB tchèque croître de 1,9 % par rapport à l'an dernier. Un chiffre globalement positif, mais qui marque un léger recul, puisqu'au deuxième trimestre, la croissance économique était encore de 2,6 % sur un an, selon les chiffres dévoilés hier par l'Office national de statistique. La croissance se retrouve ainsi à son plus bas niveau depuis deux ans et demi. Un ralentissement qui n'est pas alarmant, d'autant plus qu'il devrait être temporaire.
L'une des raisons principales avancées à ce ralentissement est la baisse d'activité de l'industrie pendant l'été. Selon les analyses, la reprise d'activité à l'automne devrait permettre à l'économie de retrouver une croissance de 2,5 % sur un an à la fin de l'année. Fortement dépendante de son industrie, l'économie tchèque doit également faire face cette année à la baisse des subventions européennes. Les grands projets, notamment la construction de routes, ont dopé les investissements les plus élevés, mais se font plus rares pour le moment.
Les prévisions pour l'an prochain restent optimistes puisque, selon le ministère des Finances, la croissance devrait être de 2,4 % pour l'année prochaine. La Banque centrale tchèque estime quant à elle qu'elle pourrait atteindre 2,8 %. L'an dernier, la hausse du PIB s'est élevée à 4,6 %. Avec un taux de chômage faible et une inflation limitée, les conditions restent positives pour les court et moyen termes.

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