Les chauffeurs de bus font toujours pression pour augmenter leurs salaires

Après les menaces de grève pour le 21 février dernier, un nouveau préavis a été déposé pour le 6 avril prochain.

 

Les syndicats des chauffeurs de bus n’entendent pas faire baisser la pression. Lancés depuis le début de l’année dans une grande campagne pour obtenir une augmentation des salaires des conducteurs des bus régionaux, ils ont déposé un nouveau préavis de grève pour le 6 avril prochain. Selon eux, la réunion entre le gouvernement et les représentants des régions, le 20 février dernier, n’a pas suffisamment fait évoluer la situation.

D’après l’accord qui a alors été entériné, le salaire des chauffeurs devrait à présent s’élever à 98,10 couronnes par heure de conduite et 88 couronnes par heure d’attente. Une somme à laquelle s’ajoute une prime horaire de 6,60 couronnes en raison de la pénibilité du travail. Si l’accord satisfaisait toutes les parties, les syndicats ont souligné hier que les salaires reçus par les chauffeurs de bus après les négociations restent inférieurs aux sommes qui ont été annoncées.

C’est la raison pour laquelle ils appellent à une grève nationale pour le 6 avril. La mobilisation est toutefois loin d’être identique dans toutes les régions : tous les chauffeurs ne connaissent pas de difficultés pour obtenir le salaire promis, puisque chaque région a signé un contrat différent. Selon les syndicats, ce sont les régions de Moravie du Sud et d’Ústí nad Labem qui causent le plus de problèmes. Ils réclament des hausses de salaires au niveau national depuis octobre 2015.

Photo : tram-bus.cz