Les Tchèques partent à la retraite trop tôt, selon une étude

 

L'institut économique tchèque CERGE-EI estime dans une étude que le gouvernement devrait inciter les seniors à continuer de travailler.

D'après l'étude du CERGE-EI (Centre pour la recherche économique et l'éducation supérieure), parue dans Mladá Fronta Dnes, 13 % des Tchèques de plus de 65 ans ont un emploi, ce qui place le pays en-dessous de la moyennes des États de l'Union européenne, mais aussi derrière son voisin polonais. Une situation qui pénaliserait à la fois l’État et les seniors, selon l'étude.

6 000 retraités ont été interrogés par l'institut, qui affirme qu'ils sont entre 70 et 80 % à arrêter de travailler de manière volontaire, tandis que les autres y sont contraints pour des raisons de santé ou en raison d'un accès à l'emploi devenu trop difficile. Pour cette immense majorité de retraités volontaires, il manque une motivation extérieure pour les inciter à continuer de travailler, selon le CERGE-EI, qui estime que l’État gagnerait à proposer des réductions d'impôts aux seniors pour les garder sur le marché du travail.

Car la population des plus de 65 ans est appelée à doubler d'ici 2050, tandis que les moins de 25 ans seront un quart moins nombreux dans le même temps. La question du montant des retraites se posera de plus en plus, alors que 62 % des Tchèques s'inquiètent déjà d'avoir une retraite trop faible à l'avenir et de devoir continuer à travailler au-delà de l'âge légal.

Photo : Profimedia