La sécheresse devrait de nouveau sévir cette année

Comme les années précédentes, le manque de précipitations devrait avoir un fort impact sur les nappes phréatiques.

Il n’a pas neigé aussi peu depuis 20 ans en République tchèque. Et après une année 2019 qui a été la deuxième plus chaude de l’histoire du pays (après 1961), l’heure n’est pas à l’optimisme pour les mois à venir. Car si la neige manque, la pluie est loin de la remplacer.

Et le manque d’eau dans les nappes phréatiques est catastrophique. Selon l’hydrologue Radek Vlnas, membre de l’Institut hydrométéorologique tchèque (Český hydrometeorologický ústav, ČHMÚ), cité par le site ct24.cz, la situation des eaux souterraines est la pire depuis 1981. Pour aider les communes à faire face, le ministère de l’Environnement a préparé un programme de subventions pour la construction d’infrastructures pour l’approvisionnement en eau des lieux où les sources risquent de tarir pendant l’année.

Les météorologues s’accordent à dire que le mois de février sera important pour le niveau d’eau pour le reste de l’année. En revanche, ils estiment que les chances de voir d’abondantes chutes de neige sont faibles. La neige est particulièrement importante pour remplir les nappes phréatiques, car l’eau qui la compose pénètre lentement dans le sol et permet de mieux humidifier les sous-sols qu’en cas de pluie.