Andrej Babiš présente ses "rêves" pour l'avenir

L'ex-ministre des Finances et leader du mouvement ANO lance sa campagne pour les élections législatives d'octobre.

Son départ du gouvernement le mois dernier semble ne pas le gêner le moins du monde. Au contraire, Andrej Babiš avait annoncé qu'il pourrait en profiter pour faire campagne avant les autres en vue des élections législatives d'octobre, pour lesquelles son parti est annoncé comme largement vainqueur dans les sondages, avec plus de 30 % des intentions de vote.

Pour marquer le lancement de sa campagne, l'ancien homme d'affaires (il a dû vendre ses parts dans l'entreprise Agrofert qui lui appartenait afin de conserver son poste de ministre) a publié un petit livre expliquant sa vision de la République tchèque à l'horizon 2035. L'ouvrage, intitulé Ce à quoi je rêve, quand par hasard je dors (« O čem sním, když náhodou spím »), dévoile les grandes lignes du programme de l'ancien ministre.

La plupart des propositions reprennent des idées déjà énoncées par Andrej Babiš. Il propose ainsi la suppression du Sénat (qu'il avait réclamé à l'issue des élections sénatoriales de l'automne 2016), la réduction du nombre de députés à 101, ou encore la suppression des régions. L'objectif, selon lui, est de rendre l’État plus efficace, en réduisant la bureaucratie. Dans le même domaine, le nombre de mandats de députés consécutifs serait limité à trois, et le gouvernement ne compterait que 11 ministères.

Le leader du mouvement ANO veut aussi moderniser le pays, en développant un maximum les autoroutes, les lignes de trains à grande vitesse, et les véhicules électriques. Il souhaite également poursuivre l'évolution digitale du pays, par exemple avec des autoroutes connectées, la fin des formulaires sur papier dans l'administration, ou encore une connexion internet gratuite pour tous.