Le gouvernement réaffirme son opposition aux quotas, pas aux migrants

 

La République Tchèque entend défendre avec d'autres pays le refus des quotas de migrants proposés par Bruxelles pour résoudre la crise de l'immigration clandestine.

Alors qu'un nouveau sommet européen est prévu pour trouver une solution à l'entrée de réfugiés en Europe, la République Tchèque et ses voisins se sont mis d'accord sur une position commune en opposition aux quotas de migrants demandés par la Commission européenne annoncés fin mai. Selon les plans de Bruxelles, la République Tchèque devait accueillir plus de 1800 migrants lors des deux prochaines années.

Les quotas de migrants ont suscité une forte opposition dans la classe politique ainsi que parmi la population. Le Premier ministre Bohuslav Sobotka a réaffirmé la position tchèque, qui est de refuser les quotas tout en acceptant d'accueillir des migrants sur la base du volontariat. « Nous avons toujours accueilli des réfugiés par le passé, sur la base du volontariat, des règles de Schengen et de notre législation », a-t-il déclaré aux médias à la veille du sommet à Bruxelles. « Nous voulons que la situation reste telle quelle, que ce soit le gouvernement qui décide de qui et quand nous accueillons des migrants et que ne soit pas instauré un mécanisme qui décide de nos affaires sans nous consulter », a-t-il ajouté.

La position tchèque est la même que celle de ses voisins du groupe de Višegrad (V4), qui comprend aussi la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie. Les quatre pays ont décidé d'adopter une position commune lors du sommet européen, bien que d'autres pays comme la France ou l'Allemagne aient également déjà rappelé leur opposition aux quotas de réfugiés.

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