Andrej Babiš n’a pas collaboré avec la police communiste

Le tribunal de Bratislava a confirmé aujourd’hui que le ministre des Finances Andrej Babiš n’a jamais collaboré avec la police secrète communiste, contrairement à ce qu’affirmait les documents officiels slovaques.

 

C’est une victoire plus symbolique qu’importante. Andrej Babiš, ministre des Finances, mais aussi fondateur et leader du parti ANO, voyait depuis plusieurs années son nom associé à la police secrète communiste (StB). En effet, des documents officiels à l’Institut de mémoire de la nation slovaque affirmaient sa participation volontaire aux activités de la StB, malgré ses démentis.

Andrej Babiš a en revanche bien été membre du parti communiste à partir de 1980. Cette position lui a permis de s’occuper du commerce extérieur dans une entreprise nommée Petrimex. Dans le cadre de son travail pour Petrimex, la police secrète s’est renseignée sur ses activités, mais Babiš n’a pas continué à collaborer avec la StB. Un agent nommé Julius Suman avait écrit dans des rapports qu’il avait recruté l’actuel ministre des Finances, mais s’est finalement rétracté en avril dernier au tribunal, confirmant que Babiš n’avait jamais été impliqué dans des affaires d’espionnage.

Andrej Babiš n’est pas la première personne qui intente un procès contre l’Institut de mémoire de la nation en Slovaquie. La plupart des procès se finissent par une victoire des plaignants.

Photo : Milan Reinberk, upce.cz