La République Tchèque a la mortalité infantile la plus faible d'Europe

Le nombre de décès périnataux a chuté depuis les années 1970, malgré la présence toujours importante de facteurs à risques.

L'an dernier, 4,7 nouveaux-nés sur mille ont été victimes de mortalité périnatale. Les chiffres ont été présentés par l'Association gynécologicale et obstétricale tchèque (Česká gynekologická a porodnická společnost, ČGPS), dans le cadre d'une étude mondiale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La mortalité périnatale comprend les décès in utero et ceux qui surviennent durant la première semaine après la naissance. La République Tchèque est ainsi devenu la pays d'Europe ayant la plus faible mortalité infantile.

Des bons chiffres dus à l'intense développement de centres spécialisés à partir du milieu des années 1990. Car les résultats n'ont pas toujours été aussi positifs : dans les années 1970, on comptait 20 décès pour mille nourrissons et encore 10 pour mille en 1991.

La faible mortalité infantile est d'autant plus surprenante que la République Tchèque est l'un des pays où les grossesses à risque sont les plus nombreuses. Ainsi en 2010, les grossesses multiples représentaient 9 % du total des naissances à venir, tandis que 8 % des nourrissons naissaient de manière prématurée, quand la médiane européenne était 6,5 %.

Les décès lors de la première semaine suivant la naissance sont encore meilleurs, selon le secrétaire de la ČGPS Petr Velebil. « Les chiffres tchèques dans ce cas sont à la pointe mondiale, il y a un décès pour mille naissances. Il est vraiment très difficile de s'améliorer encore. »

Photo : Wikipédia