Des champignons radioactifs continuent de pousser en République tchèque

Plus de 30 ans après la catastrophe de Tchernobyl, ses effets se font toujours ressentir.

La cueillette des champignons est un sport national en République tchèque. Dès que la saison s’y prête, nombreux sont les promeneurs qui quittent les sentiers pour remplir leurs paniers. Sans toujours savoir que les cèpes ou les bolets sont en partie radioactifs. Dana Drábová, présidente de l’Office national de sûreté nucléaire (Státní úřad pro jadernou bezpečnost, SÚJB), tient toutefois à rassurer : la teneur en césium Cs-137 est trop faible pour avoir un impact sur la santé des consommateurs de champignons. D’après elle, la teneur en césium Cs-137 a été réduite de moitié par rapport à l’année de la catastrophe de Tchernobyl. La quantité de l’agent radioactif baisse régulièrement, jusqu’à sa disparition dans plusieurs dizaines d’années.

En revanche, la viande de sanglier est l’objet de nombreux contrôles avant sa commercialisation, car la limite de 1250 becquerels par kilogramme est régulièrement dépassée. Selon les services vétérinaires (Státní veterinární správa, SVS), près de la moitié des sangliers abattus en Šumava présentent des taux de radioactivité supérieurs à la limite autorisée. 

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