La vignette automobile sera plus chère et dématérialisée en 2021
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- Published on Tuesday, 05 February 2019 00:40
- Written by Jerome Paquet
Le gouvernement travaille sur les modalités du futur système.
Le gouvernement a commencé hier à étudier les modalités de fonctionnement de la future vignette, que les automobilistes doivent posséder pour emprunter les autoroutes. Le coupon en papier actuel devrait être définitivement remplacé en 2021, date à laquelle un système électronique doit prendre le relai. La nouvelle vignette fonctionnera sur le modèle slovaque : les automobilistes pourront inscrire le numéro d’immatriculation de leur véhicule en ligne, sur internet ou via une application mobile. Les informations seront ensuite contrôlées par des caméras placées au-dessus de la route.
Les vignettes électroniques doivent réduire les coûts de fonctionnement pour l’Etat, qui espère faire ainsi des économies de l’ordre de 120 millions de couronnes par an. Le prix des vignettes devrait augmenter en parallèle, pour atteindre 2000 couronnes pour le forfait le plus cher (contre 1500 couronnes actuellement pour l’année complète, et ce depuis 2012). A l’avenir, le gouvernement veut aussi mettre en place une vignette régionale, comme le demandent certains dirigeants politiques locaux. « Vous pourriez ainsi acheter une vignette uniquement pour la région où vous conduisez régulièrement », explique le ministre des Transports Dan Ťok. Un système plus flexible qui permettrait à une partie des utilisateurs de faire des économies.
Autre piste à l’étude, celle de la réduction voire de l’exemption de paiement pour les véhicules les moins polluants. Ceux qui possèdent un moteur hybride ou bien qui fonctionnent intégralement à l’électricité ou à l’hydrogène pourraient ainsi utiliser les autoroutes gratuitement, à condition que leurs émissions ne dépassent pas les 50 grammes par kilomètre. Les automobiles roulant au gaz naturel ou au bioéthanol ne paieraient que la moitié du prix de la vignette. Des réductions qui pourraient avoir de lourdes conséquences sur les finances publiques. Car si seuls 1300 véhicules électriques sont pour le moment enregistrés en République tchèque, le ministère des Transports table sur une forte hausse à court terme, estimant que le pays en comptera 17 000 dans un an. Un volume qui reste minoritaire par rapport aux 50 000 véhicules essence attendus dans le même temps.