Les efforts de l'Etat contre la pollution de l'air sont insuffisants

C'est le constat que fait la Cour suprême dans une étude rendue publique hier.

D’après un rapport de la Cour suprême (Nejvyšší kontrolní úřad, NKÚ), la République tchèque ne fournit pas les efforts nécessaires pour améliorer la qualité de l’air. Les objectifs de réduction de la pollution à l’horizon 2020 ne pourront probablement pas être atteints.

23 mesures étaient présentées par l’Etat fin 2015 comme priorités pour réduire la pollution atmosphérique. Parmi elles figuraient le remplacement des véhicules particuliers les plus anciens ou la réduction des énergies fossiles dans le chauffage des ménages. En septembre dernier,  seuls six projets avaient été menés à terme.

Six autres mesures, qui vont du développement du ferroutage à la baisse de la consommation d’énergie, n’ont pas encore vu le jour et leur mise en application avant 2020 est peu probable, d’après le rapport. « Le risque existe que la République tchèque ne soit pas en mesure de respecter les valeurs limites qu’elle s’est plusieurs fois imposée à l’horizon 2020 », affirme le porte-parole de la Cour suprême Václav Kešner. La pollution aux particules fines a connu une baisse de 12% entre 2005 et 2016, tandis que les objectifs font part d’une réduction de 42% d’ici 2020.

L’étude menée par l’organe de contrôle indique en outre que l’Etat ne contrôle pas l’efficacité des projets d’amélioration de la qualité de l’air. Aucun des projets étudiés n’a été analysé après son terme pour identifier si la pollution a été réduite ou non.

Photo : Wikipédia