L'industrie tchèque en eaux troubles

Les indicateurs économiques n'incitent pas à l'optimisme pour les prochains mois. 

La situation se complique sérieusement pour l’industrie tchèque. Le pilier de l’économie du pays connaît les conditions les plus difficiles depuis 2009, selon une étude menée par IHS Markit, qui délivre l’index PMI utilisé pour mesurer l’activité industrielle d’un pays. L’index est de 45,9, contre 46,6 en mai dernier (un index inférieur à 50 indique une rétractation de l’activité économique, à l’inverse d’un index supérieur à 50).

Le nombre de commandes a nettement baissé de mai à juin et certaines entreprises ont déjà réduit une partie de leurs effectifs. Les incertitudes économiques au niveau mondial (au premier rang duquel le Brexit) tirent l’industrie vers le bas, et principalement le secteur automobile. La morosité économique guette et les prévisions ne sont pas optimistes, mais cela vaut pour le monde entier et particulièrement la Chine.

En juin, la confiance des entrepreneurs a également baissé pour atteindre son poids le plus bas depuis octobre 2015, d’après l’Office national de statistiques (Český statistický úřad, ČSÚ). Il reste néanmoins largement positif, à 93,1 points.