Dominik Hašek entre au panthéon du kockey américain

L’ancien gardien de but Dominik Hašek a été élu au Hall of Fame du championnat nord-américain de hockey sur glace (NHL). La reconnaissance d’une carrière fabuleuse et d’un talent monstrueux.

 

C’est presque la seule ligne qu’il manquait à son palmarès. Après une carrière bien remplie, de 1981 à 2012, Dominik Hašek fait officiellement partie des légendes de la NHL. Il faut dire que l’ancien gardien de but le mérite amplement : s’il n’a finalement gagné que peu de trophées par équipe, il a longtemps été reconnu comme le meilleur gardien de NHL. Le natif de Pardubice a néanmoins attendu longtemps avant d’obtenir la consécration méritée. Il effectue ses débuts de professionnel en 1981 au Tesla Pardubice, le club où il a grandit et y remporte deux titres de champion de Tchécoslovaquie. Après une saison supplémentaire à Jihlava, Hašek découvre la NHL sous le maillot des Blackhawks de Chicago.

C’est en 1992 que les choses s’accélère et que Dominik Hašek devient peu à peu « Dominator », son surnom. Le gardien de but signe chez les Sabres de Buffalo, où il reste neuf ans. Jusqu’en 2001, il gagne tout ou presque, sauf le championnat de NHL. Deux fois meilleur joueur, six fois meilleur gardien, et surtout champion olympique en 1998 (et meilleur gardien du tournoi olympique), « Dominator » ne laisse presque rien passer. Illustration en 2007 quand le Slovaque Marián Gáborík file droit au but en contre-attaque et que Hašek le tacle à la manière d’un footballeur .

La coupe Stanley, seul trophée qui lui manque, lui revient finalement en 2002 puis en 2008 sous le maillot des Red Wings de Détroit. Après un retour à Pardubice et une nouvelle victoire en Extraliga tchèque en 2010, Hašek met un terme à sa carrière en 2012, avant d’être donc élu au Hall of Fame de la NHL, devenant ainsi le premier Tchèque à y entrer. « Quelqu’un doit être le premier », a-t-il commenté. « Il est clair que, tôt ou tard, il y en aura d’autres. Nous sommes un peuple de hockey. Il y aura bien sûr Jaromir Jagr et peut-être quelques autres ».

Photo : Wikipedia
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