2017 : les temps forts de l'année en résumé

L'année 2017 a été principalement marquée par les élections législatives des 20 et 21 octobre. Confirmant la montée en puissance du mouvement ANO du milliardaire Andrej Babiš, elles ont donné l'avantage à l'ancien ministre des Finances dans l'échiquier politique, sans toutefois lui laisser la marge de manœuvre qu'il espérait. Écrasant la concurrence dans la Chambre des députés, le mouvement ANO doit néanmoins composer sans la confiance de l'opposition, qui semble décidée à ne pas lui faire de cadeaux.

Car si le parti en lui-même est respecté, la personnalité d'Andrej Babiš cristallise les tensions. L'an dernier, son opposition à l'ancien Premier ministre social-démocrate Bohuslav Sobotka a fait voler en éclat l'unité de façade de la coalition au pouvoir. Poursuivi pour corruption dans l'affaire du « nid de cigognes », Andrej Babiš a vu ses adversaires tenter de le mettre hors course, notamment en lui retirant son indemnité parlementaire en août suite à une demande de la police.

Mais le coup politique le plus surprenant a été la décision de Bohuslav Sobotka de démissionner de son poste de chef du gouvernement, en espérant entraîner avec lui le ministre des Finances d'alors. Manquant de soutien, Bohuslav Sobotka est rapidement revenu sur sa décision, suscitant l'incompréhension jusque dans son propre camp.

Sur le plan économique, l'année a été marquée par l'arrêt de la régulation du taux de la couronne tchèque par la Banque nationale (Česká národní banka, ČNB) en avril. La monnaie tchèque a progressivement prix de la valeur, notamment face à l'euro, terminant l'année à un taux autour de 25,5 couronnes pour un euro.

Enfin en sports, la Reprezentace a échoué à se qualifier pour la Coupe du monde en Russie en juin et juillet prochains. En hockey sur glace, les Tchèques ont été éliminés en quarts de finale du championnat du monde par la Russie.  

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