Seize sites tchèques à l’assaut de l’UNESCO

D’après Mlada Fronta Dnes, seize sites historiques tchèques devraient prochainement formuler une demande pour entrer au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

La République Tchèque compte actuellement douze sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO. Ce chiffre pourrait augmenter en 2017 si une partie des seize sites proposés est retenue. Pour mettre toutes ses chances du bon côté, la République Tchèque a varié les candidatures. Celle de la forteresse de Terezín, ancien camp de concentration nazi, avait déjà été annoncée. Celles du site d’Ostrava-Vítkovice, déjà inscrit au patrimoine technique de l’UNESCO, ou du château de Karlštejn, ne sont pas des surprises. Mais il existe d’autres sites moins attendus.

La République Tchèque présente en effet une candidature conjointe avec l’Allemagne concernant la zone minière des monts Métallifères, frontière naturelle entre la Saxe et la Bohême. La région a été exploitée pour ses grandes quantités d’étain et d’argent, mais également lors de l’extraction d’uranium par la RDA. D’autres montagnes sont mises en avant par la République Tchèque, à savoir les formations rocheuses du Český Ráj (paradis de Bohême), situé au Nord du pays, près des villes de Turnov ou Jičín. Les étangs autour de Třeboň, en particulier Rožmberk et Vítek, sont également candidats à une inscription au patrimoine mondial.

Les villes thermales de République Tchèque se sont également alliées pour une candidature commune, rassemblant notamment la ville de Karlovy Vary (Bohême) ou encore le spa de Luhačovice (Moravie), mais également les villes de Spa (Belgique), Vichy (France) ou encore Baden Baden (Allemagne). 

D’autres sites plus classiques ont également déposé une candidature, à savoir la tour hyperbolique de Ještěd, près de Liberec, les sculptures baroques de Kuks (près de Hradec Králové), Velké Losiny (près d’Olomouc), les bâtiments Renaissance de Slavonice (près de České Budějovice), Žatec (près d’Ústí nad Labem), Mikulčice (au Sud de Brno), le monastère de Kladruby (près de Plzeň) ou encore l’église du Sacré-Cœur de Jésus, à Prague.

La sélection sera néanmoins rude, Mlada Fronta Dnes rappelant que la dernière inscription d’un site tchèque au patrimoine mondial de l’UNESCO date de 2003, avec le quartier juif de Třebíč (Moravie). Une telle nomination permettrait en revanche d’attirer un nombre croissant de touristes : 4 000 touristes ont visité Třebíč en 2003, contre 120 000 l’année dernière.

Photo : Wikipédia